Antonin Artaud
Samuel Beckett
Bertolt Brecht
Gaëtan Gatian de Clérambault
Fernand Deligny
Michel Foucault
Gutai
Hannah Höch
Henri Michaux
Dessin d'Antonin Artaud

Le pèse-nerfs

Dédicace à sa fille

Van Gogh le suicidé de la société
Portrait de Samuel Beckett par Arikha
Avigdor Arikha, Samuel Beckett au cigare (1970)

HÖRENSPIEL

S=Silence
V=Voix

Saudible
V(léger) Non.
Smoins audible
V(id.) Non.
Sencore moins audible
V(id.) Non.
Sinaudible
V(id.) Oui.

Page du livre
L'ABC de la guerre (Kriegsfiebel)

Photographie
Femme se drapant dans la pièce de tissu qui constitue le costume traditionnel, 1918-1919

Carte de Deligny

Carte de Deligny
Foucault au désert
Performance de Murakami
Collage de Hannah Höch
Peinture de Dubuffet
Monsieur Plume avec des plis dans son pantalon (Portrait d'Henri Michaux)
Jean Dubuffet, 1947

« J'ai vu l'eau qui se retient de couler. Si l'eau est bien habituée, si c'est votre eau, elle ne se répand pas, quand même la carafe se casserait en quatre morceaux.
Simplement, elle attend qu'on lui en mette une autre. Elle ne cherche pas à se répandre au-dehors.
Est-ce la force du Mage qui agit ?
Oui et non, apparemment non, le Mage pouvant n'être pas au courant de la rupture de la carafe et du mal que se donne l'eau pour se maintenir sur place.
Mais il ne doit pas faire attendre l'eau pendant trop de temps, car cette attitude lui est inconfortable et pénible à garder et, sans exactement se perdre, elle pourrait s'étaler.
Naturellement, il faut que ce soit votre eau et pas une eau d'il y a cinq minutes, une eau qu'on vient précisément de renouveler. Celle-là s'écoulerait tout de suite. Qu'est-ce qui la retiendrait ?

[...]

L'enfant, l'enfant du chef, l'enfant du malade, l'enfant du laboureur, l'enfant du sot, l'enfant du Mage, l'enfant naît avec vingt-deux plis. Il s'agit de les déplier. La vie de l'homme alors est complète. Sous cette forme il meurt. Il ne lui reste aucun pli à défaire.
Rarement un homme meurt sans avoir encore quelques plis à défaire. Mais c'est arrivé. Parallèlement à cette opération l'homme forme un noyau. Les races inférieures, comme la race blanche, voient plus le noyau que le dépli. Le Mage voit plutôt le dépli.
Le dépli seul est important. Le reste n'est qu’épiphénomène. »

Au pays de la magie, I